Il y a parachute et parachute...

Inutile de présenter le parachute : chaque palanquée en possède au moins un. En général de couleur rouge ou orangée, parfois jaune, il est destiné à signaler la présence de plongeurs immergés.

 

En service, le parachute, dûment gonflé, se dresse fièrement à la surface de l'eau. Il est relié au plongeur qui vient de le lancer (avec plus ou moins de bonheur) par un bout d'une longueur variable. Et au bout de ce bout (un bout a toujours deux bouts disait Raymond Devos), il y a... matière à discussion. Voire à divergence.

 

 

 

Certains y accrochent un lest (un plomb) et le laissent s'échapper vers le fond après avoir déplié le parachute. Avantages : la manoeuvre est facile (en principe), le bout est naturellement tendu et plusieurs plongeurs peuvent s'y maintenir pour assurer leur stabilité au palier. Inconvénients : le plomb ne descend pas toujours comme prévu et le plongeur peut se prendre dans le bout. Parfois, lorsque la longueur de ce dernier est inadaptée, le plomb vient racler le fond. Enfin, même lorsque tout se passe bien, il reste à enrouler le bout une fois de retour sur le bateau. Sans faire de noeud.

 

D'autres le disposent sur un dévidoir et le laissent se dérouler en fonction des besoins. Inconvénient : la manoeuvre est parfois malaisée, une main reste prise par le dévidoir et il faut tirer sur le bout en permanence pour maintenir le parachute. Avantages : pas de plomb, pas d'atteinte potentielle à l'environnement, et le parachute peut être lancé à une plus grande profondeur (fonction de la longueur du bout). Enfin, et surtout, le bout est rembobiné au fur et à mesure de la remontée du plongeur.

 

Les uns parlent du plomb comme d'un objet d'un autre temps. Les autres estiment le dévidoir trop complexe, voire dangereux, en particulier pour des plongeurs inexpérimentés.

 

Et vous, quels sont vos avis et vos expérience ? Et si vous êtes moniteurs, enseignez-vous le lest ou le dévidoir aux futurs PA12 (ou PA20) ?

 

(photo : dtmag.com)

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